dimanche 25 mai 2008

ssi (si et seulement si)


Comme complètement paumé au milieu d'innombrables logiques qui n'en étaient pour moi pas, Mr Min(h) écrivait que l'axe : Méthode des tableaux (style ascendant) et Séquents de Gentzen (style descendant) ou dans l'ordre : Lois ( ascendant)...et Arguments ( descendant) était lui même la manifestation de la dynamique des 4 pôles du losange. Ces 4 polarités distinctes n'étant pas elles mêmes fragmentées mais bien plutôt unifiées en une vraie et distincte dynamique. Peut être, continuait t'il, en est t'il ainsi pour le réalisme, le nominalisme et le pragmatisme...Les multiples facettes de l'humain ne cachent t'elles pas une unité vivante, un dynamisme cher à Leibniz... V(A^ B) V(A)V(B)...etc La méthode des tableaux sorte, d' Organon automatique , de ce point de vue dynamique de l'usage des règles Alpha et Béta qui définissent le noyau central de la logique, celle ci apparaît comme un usage sytématique issu d'une dénotation vérifonctionnelle des connecteurs. Partant des valuations du vrai et du faux, la logique elle même, codifie les particules logiques comme le "et" "ou "implique" non" "équivalence" et élabore un système général qui induit de proche en proche une idée de lois logiques et celle d'argument logique (...) Une logique parle de la cohérence, de la consistance et fournit un cadre possible pour une interprétation du réel. Le système des séquents de Gentzen s'affranchi lui du cadre usuel des logiques axiomatiques et des simples procédures de démonstration pour s'orienter vers une notion plus générale de Conséquence d'un type plus dynamique. Papier, enclume, mal de tête, vide, abstraction, stérilité, genèse... Amphi G, jeudi 29 mai 2008 (9h 13h)
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mercredi 7 mai 2008

Merde à tout et surtout à ce que je crois

" Aimes ta solitude" Je ne sais plus où j'avais vu cette maxime à la con mais elle résonnait maintenant dans mon esprit comme une béquille facile à la mienne radicale et. J'allais et venais entre pensées statiques et dynamiques stériles, le tout sous un soleil insolent et peut être bien métaphorique d'une condition sans doute tout à fait aussi implacable et irréversible. Pour croire exister, je devais bien ou mal diviser, systématiser, localiser, identifier et conceptualiser la réalité. Parfois j'entrevoyais mon ultime comme une puissante logique et j'en restais épuisé et vidé, l'esprit englué dans une statique désespérance. Malheureusement, sans doute, je me devais de nommer ce que je pensais voir d'une certaine réalité pour sans conviction aucune donner corps à des perspectives sans axes. Fatigué et à bout de forces, un silence ardent me donnait l'impression d'une affirmation d'un désir chuchoté. A force de négativité je devais bien avoir la douloureuse impression de remonter le courant de la vie et je le savais, j'allais en crever...doucement. Cigarette sur les lèvres, lunettes noires opaques, j'accélérais turbo à fond sur de petites routes très provençales entre vignes et pin maritime et j'adorais cette puissante mais indistincte sensation de vitesse. J'aurais aimé au moment précis où je stoppais le moteur pouvoir pleurer jusqu'à me dissoudre mais rien ne venait et j'adoptais bien malgré moi la protectrice apparence d'une indifférence feinte. En entendant mes pas sur le gravier encore chaud menant à ma piaule , je devais bien anarchiquement repenser à ces après midi terribles à fermer les yeux en espérant que tout s'achève, une perfusion dans le bras dans cette chambre inerte N° 17 de cette clinique psychiatrique et où dans une demie conscience, ma seule sensation physique devenait celle de la main vivante de l'infirmière me parlant d'une voix calme. J'imaginais alors qu'elle me demandait de me préparer à mourir et j'en étais, un vague sourire, aux lèvres infiniment apaisé. Bien malheureusement quand quelques heures plus tard, je revenais à ma conscience, la nuit perçait derrière les volets déjà clos et les lumières de secours blanchâtres rallumaient immédiatement ma profonde tristesse. Repas triste, soupe insipide, j'avalais rapidement mon terrible Tercian 400 en fumant une dernière clope avant l'achèvement chimique.

jeudi 1 mai 2008

Déploiement

J'arrivais assez rapidement et parfois dans des temps records à me lasser d'elle et quelque fois encore plus vite que de son cul. Je me prenais alors à la limer par derrière machinalement en pensant à rien d'autre que le ridicule de cette situation . Pendant qu'elle soupirait quelque part sous moi, je regardais à la dérobé la télé allumée en espérant vaguement et alternativement à ne pas débander et ne pas spermer trop rapidement. Lorsque délivrée d'elle même, une cinquantaine d'aller-retour plus tard elle me lâchait un rapide et avide : "viens", j'entendais mon ventre claquer contre ses fesses et m'abandonnais alors avec 3 secondes d'oubli total à son humidité toute offerte. C'était la fin et j'allais devoir affronter son regard si particulier de l'après sexe où se mélangeait dans le désordre, honte, satisfaction et fausse pudeur... Elle tirait alors les draps alors sur elle et me demandait d'éteindre la lumière et la télé, la vraie solitude commençait alors, dense et totale.
Sans aucune exception, quelques minutes plus tard, elle allait prendre une douche ou s'essuyer ou les deux et j'entendais alors invariablement l'eau couler et à cet instant précis elle devait me dire que la vie c'était du néant et n'en faisait malheureusement rien. Ramassé sous moi et la queue molle, je me serrais alors contre son dos, mes mains sur ses cuisses en attendant le sommeil...C'était ça et seulement ça, c'était ça et tout ça et rien d'autre. En fermant les yeux,
l'initiatique roman de Pierre Boulle : La planète des singes, lu près de 30 ans plus tôt me revenait alors méchamment en mémoire
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