dimanche 30 septembre 2012

Ivre de désespoir

Richard Seah

samedi 29 septembre 2012

vendredi 28 septembre 2012

Si seulement

" Le lit, c'est le champ délivré de la pesanteur. Il faut être couché pour voir le ciel"

  Paul Morand, L'heure qu'il est

jeudi 27 septembre 2012

Désir de consolation

mercredi 26 septembre 2012

Pluie mordante

Photographie : Source inconnue

mardi 25 septembre 2012

Papillon

Photographie : © Khoo Boo Chuan

















Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier

Avec leur parfum !

Miyamori

lundi 24 septembre 2012

Après le jour

Photographie : Melanie Dickie

dimanche 23 septembre 2012

L'eau suave de la mort


























Lente descente au sous sol de la nuit
aspiré par le souffle de l’ange foudroyé
qui aiguise ses mâchoire aux brisants de mon corps
lente descente dans les cales de l’angoisse
jeté sans merci loin du continent de sève
où pourrissent  mes rêves
ruinés par le travail souterrain de la maladie

Francis Giauque, Soleil noir

samedi 22 septembre 2012

Sombre chambre

vendredi 21 septembre 2012

Les yeux fermés du lit

jeudi 20 septembre 2012

Sans

mercredi 19 septembre 2012

Ballade, vide et tristesse

mardi 18 septembre 2012

Attaque dépressive

Enfant je me suis étonné
De me retrouver en moi-même
D’être quelqu’un parmi les autres
Et de n’être que moi pourtant.

Plus tard je me suis rencontré
Je me suis rencontré comme quelqu’un qu’on croyait
        mort
Et qui revient un jour pour vous raconter sa vie
Et ce mort en moi_m^me m’a légué son passé
Je suis devenu un inconnu pour moi
Vivant à travers lui
Chargé de son message irréel et pesant.

Et la peur est venue
De mon exil et de vide autour de moi
Du son de mes paroles qui n’atteignait personne
Et de mon amitié incomprise et laissée.
J’ai compté ceux qui sont venus
J’ai compté ceux qui sont partis
Ceux qui resteront partiront.

Jacques Prevel, Poèmes mortels

lundi 17 septembre 2012

Violent Sheol

Crédit photo : The Wicker Man (1973) de Robin Hardy

dimanche 16 septembre 2012

Fermeture de l'heure

Peinture : Nicolas Poussin, Paysage avec Diogène , 1647

samedi 15 septembre 2012

Vide & intériorité

vendredi 14 septembre 2012

Un jour, fermer les cieux

Peinture : Cat Fiault


























L'étranger

Je ne suis qu'apparemment ici.
oin de ces jours que je vous ai donnés
Est projetée ma vie.

Malhabile conquérant par mes cris gouverné,
Où vous m'apercevez je ne suis qu'un étranger.
Gestes d'amour partout éparpillés,
Je me fraye une voie isolée, désertée.

D'une science à l'autre j'ai pris terrier,
Lièvre apeuré sentant sur lui braqué
Le fusil savant et sûr de la destinée.

Aucune terreur ne m'a manqué.

Armand Robin

jeudi 13 septembre 2012

Espace de la vacuité

mercredi 12 septembre 2012

Processus du vent

Le Soukha comme un graal

Photographie : Fleur du Laos, (Source Inconnue)

























Soukha est l'état de plénitude durable qui se manifeste quand on s'est libéré de l'aveuglement mental et des émotions conflictuelles.
C'est aussi la sagesse qui permet de percevoir le monde tel qu'il est, sans voiles ni déformations.
C'est enfin la joie de cheminer vers la liberté intérieure, et la bonté aimante qui rayonne vers les autres.

Mathieu Ricard, Plaidoyer pour le bonheur, 2004

mardi 11 septembre 2012

La rosée

Le Bord du Temps

Photographie : Ici, quelque part en Juillet 2012

lundi 10 septembre 2012

Loin derrière moi

Photographie : Martine Franck

dimanche 9 septembre 2012

Aujourd'hui et Demain

samedi 8 septembre 2012

L'ogre au vent

vendredi 7 septembre 2012

Portail du vide

jeudi 6 septembre 2012

Reflet

Photographie : Josef Sudek, Labyrinth in Sudek's studio, ČTK 1960

mercredi 5 septembre 2012

Innocentré

mardi 4 septembre 2012

Les espaces clos

lundi 3 septembre 2012

Reconnaissance d'une étoile

Toile : Andrey Smirnoff, Baigneuse, 1990

























Peut être étais venu le temps tant attendu d'un happax existentiel qui brusquement et nécessairement ferait naitre en moi un chemin de vie unique et inattendu.
Même si les murs étaient encore épais et sombres et ma faiblesse dense, j'imaginais lire la suite d'une lecture presque à froid en attendant celle chaude de la connaissance véritable.
Bien sur, ce tumulte à effet Barnum tournoyait en moi comme une rébellion secrète même si je me prenais à rêver de possibles entre deux pulsions suicidaires et 4 Valium.
Je fantasmais avec une allégresse colorée de mélancolie la possibilité même d'une réalité enfin unifiée, d'un Unus Mundus duquel tout pouvait encore émerger ou tout s’effondrer encore même si j'étais bien encore l'ilote d'un désespoir toujours sous jacent.
J'attendais alors l'apocalypse comme l’enlèvement du voile des apparences et me prenait à imaginer une révélation vitaliste qui jusque là m'avait tellement fait défaut.
J'allais et venais, alors entre abîmes et cieux alternativement et souvent douloureusement et je pratiquais avec courtoisie le zèle prudent des peut être convertis.
Si jamais je m'échappais de moi même en laissant passer cette étoile, j'irais dormir dans la torpeur d'une gnose devenue mortelle en reconnaissant en elle l'éternité réifiée de la fin définitive.
En attendant je déchirais mes yeux en regardant un ciel de cendres en cherchant le feu de cette étoile dont la lumière provenait peut être déjà d'un présent définitivement écarté. 


dimanche 2 septembre 2012

Le voyage prendra fin

Peinture : Ralph Sirianni, O P. Frisco, 1998














La main libére son filet de sang
la bouche se mure sur un lourd secret
le coeur s'abandonne à l'étreinte de la mort
le soleil s'enlise dans le crépuscule

Francis Giauque, Journal d'enfer, février 1965
                                                                                                                            

samedi 1 septembre 2012

Le réel en miroir

Peinture : Antoni Tapiès, Grand pintura, 1958