Anti-journal d'une fuite schizophrénique, chroniques de sensations dissociées et autres nodositées existentielles.. Ma pensée est un pur plaisir, elle ne féconde pas.
mercredi 3 novembre 2010
Obscur désordre
Toile : Marlène Mocquet, L'Arbre aux chrysalides noires, 2008
Je m'aventurais depuis quelques temps dans une multitude de spectres, comme autant de réalités séparées. J'y demeurais alors, à la fois captif et enthousiaste, et j'acceptais le trouble que cela engendrait, intérieuremenr aussi précaire psychiquement que complétement singulier.
Ma propre dialectique explosait avec une régularité virulente et dans le plus profond chaos interne, je devais, bien involontairement, bâcler ce qui aurait pu être fécond.
L'existence m'apparaissait de jour en jour d'avantage, d'une incongruité radicale. Malgré tout, j'absorbais cette féroce vision dans une tristesse distancié même si finalement totalisante.
Au final, et sous un soleil d'automne, personne ne semblait s'apercevoir que ma propre ontologie se putréfiait.