Anti-journal d'une fuite schizophrénique, chroniques de sensations dissociées et autres nodositées existentielles.. Ma pensée est un pur plaisir, elle ne féconde pas.
samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
mercredi 28 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
lundi 26 décembre 2011
dimanche 25 décembre 2011
samedi 24 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
mardi 20 décembre 2011
lundi 19 décembre 2011
Clareté neigeuse
Oeuvre : Raphaël Lonne, Sans Titre, 1969
" Mais le signe extérieur ici est parfaitement égal, ici où l'hermétisme, c'est-à-dire une intériorité, dont le secret s'est brouillé, est avant tout la chose à sauvegarder. Les formes les plus inférieures du désespoir, sans intériorité réelle ni rien en tout cas à en dire, on devrait les peindre en se bornant à décrire ou indiquer d'un mot les signes extérieurs des individus. Mais plus le désespoir se spiritualise, plus l'intériorité s'isole comme un monde inclus dans l'hermétisme, plus deviennent indifférents ces dehors sous lesquels le désespoir se cache."
Søren Kierkegaard, Traité du désespoir
dimanche 18 décembre 2011
samedi 17 décembre 2011
vendredi 16 décembre 2011
jeudi 15 décembre 2011
mercredi 14 décembre 2011
mardi 13 décembre 2011
lundi 12 décembre 2011
dimanche 11 décembre 2011
Soleil Noir, Dépression et Mélancolie
Photographie : Pointe du Capon, Plage des Salins (Collection personnelle)
J'empruntais à Julia Kristeva son si juste titre qui ce jour me correspondait comme un double Moi . J'avais erré comme jamais dans ces lieux aimés tellement familiers et pourtant si hostiles désormais.
La chaleur de décembre comme un double en creux d'un pessimiste torride, j'avais fait mon pèlerinage comme on recherche sa vérité.
Des quinze années passées ne restait plus que quelques pierres, quelques pins et des océans de souvenirs.
J'avais parcouru dans le désordre le plus dense, l'endroit de Patrick, la couche de Zanta,le fabuleux jardin de Didier et sans doute, le bosquet de Pascal où pendant neuf mois il était à la fois revenu à la vie et rendu à elle.
Du jardin de mon frère d'âme , il ne demeurait plus rien et la nature naturellement avait repris le dessus absorbant tout avec elle. Je n'avais pas même retrouvé sur une roche dominant la mer, la photo vitrifiée de Léo Ferré, plus rien que quelques traces fraiches de sangliers caponien.
Plus rien n'existait alors en dehors de moi même et la mort devenait mon propre et angoissant solipsisme.
J'avais une dernière fois, peut être, cherché dans les marais salés, les traces de Menthe, ou de bonbons Réglisse et repris à mon compte le principe de la contradiction où P et (non) P coexiste symétriquement.
Le Valium pris entre la mer et le mer commençait alors son travail d'apaisement et c'est non sans peine que je me rejoignais quelque part entre le sommeil et le réel.
samedi 10 décembre 2011
vendredi 9 décembre 2011
Le lion deviendra homme
Oeuvre : Zivana Gojanovic, White Wire, sans date.
Selon l’Évangile de Thomas, dans la Logion numéro 7, on peut lire :
« Jésus a dit : « Heureux le lion que l’homme mangera, et le lion deviendra homme ; et maudit est l’homme que le lion mangera, et le lion deviendra homme. »
Le lion comme symbole du démiurge ou des passions, j'imaginais alors l'impossibilité gnostique, d'une totale absorption de l'élément spirituel par l'élément matériel et passionnel.
L'impossibilité était donc à la fois structurelle et ontologique et le cercle de sa représentation même se refermait sur lui même, régressif à l'infini.
jeudi 8 décembre 2011
mercredi 7 décembre 2011
lundi 5 décembre 2011
dimanche 4 décembre 2011
samedi 3 décembre 2011
vendredi 2 décembre 2011
jeudi 1 décembre 2011
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