Anti-journal d'une fuite schizophrénique, chroniques de sensations dissociées et autres nodositées existentielles.. Ma pensée est un pur plaisir, elle ne féconde pas.
mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
lundi 27 février 2012
dimanche 26 février 2012
samedi 25 février 2012
vendredi 24 février 2012
jeudi 23 février 2012
mercredi 22 février 2012
mardi 21 février 2012
Neutralité Douce Froide
Œuvre : Safet Zec, Tempera, 1995
D' horizons en buissons hivernaux
La lampe du jour ne m'avait rien dit
Des portes noires de la nuit
Au centre du vent
De gestes épais
En palpitations animales
La rumeur s'apaisait
De plis en souffles
J'allais à la bordure des mots
Au plus près d'un vent passant
Et de silencieux cyprès
De nuages en rivières
Je sonnais la survie à la vie
Est ce là la détresse ?
lundi 20 février 2012
dimanche 19 février 2012
samedi 18 février 2012
vendredi 17 février 2012
jeudi 16 février 2012
mercredi 15 février 2012
mardi 14 février 2012
lundi 13 février 2012
dimanche 12 février 2012
samedi 11 février 2012
vendredi 10 février 2012
Jour Blanc
Œuvre : Dorothy Napangardi, Salt On Mina Mina, 2007
De mots froids en lointains dehors
La glace sur les visages
Les lèvres s'étirant en feuillages
Au loin des chiens d'ombre
Immobiles et traqueurs de feu
Écoutent , silencieux
le sombre et énigmatique bout du jour
jeudi 9 février 2012
Enchassements
Œuvres : Gérard Garouste, Sans Titre & Louise Bourgeois, Sainte Sébastienne (Tapisseries des Gobelins)
mercredi 8 février 2012
Loin Dehors
Photographie : Yang Yongliang, Outside 7, 2010
Parfois, le réel combattais l'action
J'avais des lierres hivernaux
Et d'innombrables ruines
Les distances éclosaient
Comme des sources distantes
J'avais l'épaisseur et la fragilité du solitaire
Nous étions en hiver
Et le soleil se distordait dans le froid figé
D'une garrigue au passé.
mardi 7 février 2012
lundi 6 février 2012
dimanche 5 février 2012
samedi 4 février 2012
vendredi 3 février 2012
jeudi 2 février 2012
Silence, effacement & fin
Photographie : Isa Marcelli, Les Adventices
A l'envers de cieux résonnaient
des bruits d'effondrement
des forces invisibles
se livraient bataille
des mers de feu
fendaient la terre
on aurait dit l'enfer
s'abattant sur de nouveaux jours
sous les coups diurnes du réel
des forces invisibles
se livraient bataille
des mers de feu
fendaient la terre
on aurait dit l'enfer
s'abattant sur de nouveaux jours
sous les coups diurnes du réel
des torrents de noires paillettes
bondissaient violemment
jusqu'au fond de moi
Par un soleil froid cramé,
l' immaculée d'un sombre fond
me laissait pressentir
ce que devait être l’extinction
bondissaient violemment
jusqu'au fond de moi
Par un soleil froid cramé,
l' immaculée d'un sombre fond
me laissait pressentir
ce que devait être l’extinction
le regard éteint et les yeux tristes
j'aurais aimé crever en un ultime vol nuptial.
j'aurais aimé crever en un ultime vol nuptial.
mercredi 1 février 2012
Circularité vide
Peinture : Joseph Mallord William Turner, Snowstorm, 1842
La dissolution du réel comme une perspective extatique, mes rouages homme-mécanique en vieux monarque sans royaume, je descendais malgré moi à la souche de l'hydre bile-noire.
Derrière la couleur indéterminée de mes lunettes contre-soleil, ne plus rien appréhender que la chaos et le désordre, dans une effervescence descendante.
Ma rocaille en jeux internes des ornements, j'arrivais chimiquement à me cacher dans d’asymétriques épaisseurs.
Aux yeux des autres, comme toujours, essayer d'être sa matière au doux délire mortel.
Sur l'image d'un testament jamais écrit, mes feuilles seront efflorescentes et atrocement vides.
Ultime confession de mon âme en putréfaction, j'irais arracher mon phallus et brûler mon regard.
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