Lente descente au sous sol de la nuit
aspiré par le souffle de l’ange foudroyé
qui aiguise ses mâchoire aux brisants de mon corps
lente descente dans les cales de l’angoisse
jeté sans merci loin du continent de sève
où pourrissent mes rêves
ruinés par le travail souterrain de la maladie
Francis Giauque, Soleil noir