Anti-journal d'une fuite schizophrénique, chroniques de sensations dissociées et autres nodositées existentielles.. Ma pensée est un pur plaisir, elle ne féconde pas.
samedi 27 mars 2010
Contaminations affectives
Photo : Georges Rouault, Paysage de nuit ou rixe sur le chantier, 1827
Je ne supportais plus l'auto-satisfaction individualiste qui s'imposait autour de moi et que j'associais invariablement aux axiomes de l'insensibilité à l'autre.
C'était évidemment la possibilité même d'un raccourci mais comment y échapper sans symétriquement échapper à ma propre subjectivité et à celles de ses énonciations.
J'essayais dans cette ambiance pour moi torturante de loger mon âme dans une calme demeure qu'avec de nombreux paradoxes je situais dans un petit nuage échoué je ne sais où.
En attendant, mes représentations idéalistes me dévorait sans qu'aucun de mes beaux paradigmes fantasmé ne se présente.
Désormais décentré de moi même et en pleine violence avec ma sensibilité, je descendais sans plainte vers un enfer individualisé.