Anti-journal d'une fuite schizophrénique, chroniques de sensations dissociées et autres nodositées existentielles.. Ma pensée est un pur plaisir, elle ne féconde pas.
samedi 31 juillet 2010
vendredi 30 juillet 2010
Un jour se ferme
jeudi 29 juillet 2010
Vertige cioranesque
Photographie : Edward Burtynsky, 2004
Galopante mélancolie dépressive, je détourne mon dénouement dans une vieille torpeur-compagne aux parfums d'un vide dégénéré.
Page 768, toujours sans aucune larmes et la peau bronzée.
" Je vadrouille à travers les jours comme une putain dans un monde sans trottoirs" E.M.Cioran, Syllogismes de l'amertume
.
mercredi 28 juillet 2010
Suspension temporelle
mardi 27 juillet 2010
lundi 26 juillet 2010
Rival du Moi
Lithographie : Christophe Hohler, 2001
Comme une préface à une ultime appréhension, des traces de vie s'effaçaient en moi et je partais alors aux alentours brumeux de mon auto-affabulation dans de basiques et fumeuses abstractions où ma mystique se travestissait aux railleries d'une existence baroque.
J'alternais alors entre la fabrique de clichés vitalistes et une dialectique négative dépressive.
En pleine expansion, j'échappais à l'examen sans fin de l'exégèse de l'exégèse comme d'une régression à l'infini.
Le soleil invariablement brûlait et effaçait l'effacement même.
J'incarnais, alors et à la fois la permanence et la dissolution.
dimanche 25 juillet 2010
samedi 24 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
jeudi 22 juillet 2010
mercredi 21 juillet 2010
lundi 19 juillet 2010
dimanche 18 juillet 2010
samedi 17 juillet 2010
vendredi 16 juillet 2010
jeudi 15 juillet 2010
Se sauver
Peinture : Jean Balitran, Bateau Ivre, 1950
C'était de ces instants là où à proximité d'une rupture interne, je m'agrippais aux petits riens comme on trompe l'astreinte à vivre.
La chaleur m'oppressait et m'engageait dans un accablement de dernière heure.
J'allais et venais dans les vides de ma conscience et alternais l'acceptation avec le renoncement. Ce que je percevais de vitalisme chez les autres me fascinait aussi puissamment que le regard d'un serpent.
Je m'épuisais à chercher les fondements de la vie dont les contours surnaturels pour moi devenaient comme autant d'horreurs auto-engendrées.
Considérant le suicide comme l'acte le plus logiquement vitaliste, je traînais ce qui devait bien être une tare dans les creux d'une surface mélancolique où j'inventais une syntaxe personnelle de la déception anxieuse.
Comme l'aurait dit un alter_ego philosophe roumain , j'étais transpercé par le temps.
lundi 12 juillet 2010
Tricherie du dedans
Oeuvre : José María Sicilia, Sans Titre, 2007
Scriptage des prisons internes
J'entendais la gravité de la grande
Dénégation
Aux prises d'invariances cycliques
J'emportais des millions d'idées asymétriques.
Comme le vent construit l'effacement,
Je tutoyais l'atonie psychique
En masturbant l'axe du temps.
Aux prises à de très excentrées butées logiques,
Je détourais le vide,
Dans une structuration submergée de larmes.
Aux prises avec ma propre entropie,
J'entrais, alors, dans les feux de puissants algorithmes,
Dont le sens m'échappait totalement.
Horrifié et le regard vide,
J'entendais les cris cycliques de messages mortifiés.
J'ânonnais alors stérilement
Les mantras douloureux,
D'obscures compulsions dépressives.
dimanche 11 juillet 2010
Les abandons
Lithographie : Edouard Pignon,Combat de coqs, 1960
Les jours comme des adieux,
Des feuillets d'air en une bouche saveur sanguine
J'avançais nu,
Dans les bras d'une nuit fontaine
Un marteau de glace au creux de mon cerveau
J'exilais ma mélancolie sur des routes-misères
Et ouvrais la bouche à un soleil brûlant et vide
Mon esprit soupirais dans l'ombre d'un suicide femelle,
Et dans mes nombreuses illusions en bulles
Ma seule certitude était alors que,
Ce jour,
Jamais ne reviendrais
Je ployais alors avec régularité sous le poids,
Cristal dur, de ce constat en lambeaux.
vendredi 9 juillet 2010
jeudi 8 juillet 2010
mardi 6 juillet 2010
lundi 5 juillet 2010
jeudi 1 juillet 2010
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