
Septembre géant au dessous de plumes lunaires
Entendre décliner des douleurs ombrageuses en crayons de silences
Distances abyssales de dernières voix
Crier à ce murmure silencieux
Et l'aube qui se déplie sur de vieux oliviers
De noires tulipes s'ouvrent dans les fonds
Je m'émerveille aux plantes du déclin
là où la pureté est cris
Des linges blancs étendus au claire du vent
je jetterais de pâles fumées
juste en dessous du monde
dans cet asile obscur et mordant
Dans ce grand feux là, où
enfin perdu dans mes heurts
J'imposerais à mes souvenirs
les bribes d'une dédicace invisible.
Peinture : Claude Monet, "Nymphéas", 1906