samedi 31 décembre 2011

























Œuvre : Anh Duong, Le Genou Bleu, 1998 

vendredi 30 décembre 2011

























Lithographie : Francisco Toledo, sans Titre, 1960

jeudi 29 décembre 2011

























Gravure : Egbert Moehsnang, Composition III, 2007

mercredi 28 décembre 2011

























Peinture : Jean Pierre Tanguy, Au Bout Du Monde II, 2009

mardi 27 décembre 2011





















Œuvre : Barbara Robertson, Light Gray 7, 2010

lundi 26 décembre 2011

Sun brachial

























Oeuvre :  Ian Boyden, Cinnabar Signature in Carbon Wind, 2006

dimanche 25 décembre 2011

Journée M

























Oeuvre : Eunice Kim, Tessellation (4-3) #52, 2010

samedi 24 décembre 2011




















Œuvre : Henriette Zephir, Sans Titre, 1985

vendredi 23 décembre 2011

























Œuvre : Brigitte Nahon, Sans Titre, 2001

jeudi 22 décembre 2011

























Œuvre : TANC, Casablanca, 2011

mercredi 21 décembre 2011

























Œuvre : Apl315, Pine as a gift, 2011 

mardi 20 décembre 2011













Photographie : Anita Erdmann, Yellowstone 238

lundi 19 décembre 2011

Clareté neigeuse




















Oeuvre : Raphaël Lonne, Sans Titre, 1969




" Mais le signe extérieur ici est parfaitement égal, ici où l'hermétisme, c'est-à-dire une intériorité, dont le secret s'est brouillé, est avant tout la chose à sauvegarder. Les formes les plus inférieures du désespoir, sans intériorité réelle ni rien en tout cas à en dire, on devrait les peindre en se bornant à décrire ou indiquer d'un mot les signes extérieurs des individus. Mais plus le désespoir se spiritualise, plus l'intériorité s'isole comme un monde inclus dans l'hermétisme, plus deviennent indifférents ces dehors sous lesquels le désespoir se cache."

Søren Kierkegaard, Traité du désespoir

dimanche 18 décembre 2011



















Œuvre : George Condo, Spectral Traces, 2001

samedi 17 décembre 2011

























Œuvre : Julian Schnabel, Sans Titre, 2006

vendredi 16 décembre 2011


























Œuvre : , (Bernat Gustà, Marc Gustà, Irene Alcón Labella) , Cadavre exquis

jeudi 15 décembre 2011

























Peinture : Johanne Gagné, l’Éveil

mercredi 14 décembre 2011

























Œuvre : Dalil-B

mardi 13 décembre 2011





















Oeuvre : Daluz Galego, Colimaçon, 2011

lundi 12 décembre 2011



















Oeuvre : Christo et Jeanne Claude , Cratère, 1959

dimanche 11 décembre 2011

Soleil Noir, Dépression et Mélancolie

















Photographie : Pointe du Capon, Plage des Salins (Collection personnelle)




J'empruntais  à Julia Kristeva son si juste titre qui ce jour me correspondait comme un double Moi . J'avais erré comme jamais dans ces lieux aimés tellement  familiers et pourtant si hostiles désormais.
La chaleur de décembre comme un double en creux d'un pessimiste torride, j'avais fait mon pèlerinage comme on recherche sa vérité.
Des quinze années passées ne restait plus que quelques pierres, quelques pins et des océans de souvenirs.
J'avais parcouru dans le désordre le plus dense, l'endroit de Patrick, la couche de Zanta,le fabuleux jardin de Didier et sans doute, le bosquet de Pascal où pendant neuf mois il était à la fois revenu à la vie et rendu à elle.
Du jardin de mon frère d'âme , il ne demeurait plus rien et la nature naturellement avait repris le dessus absorbant tout avec elle. Je n'avais pas même retrouvé sur une roche dominant la mer, la photo vitrifiée de Léo Ferré, plus rien que quelques traces fraiches de sangliers caponien.
Plus rien n'existait alors en dehors de moi même et la mort devenait mon propre et angoissant solipsisme.
J'avais une dernière fois, peut être,  cherché dans les marais salés, les traces de Menthe, ou de bonbons Réglisse et repris à mon compte le principe de la contradiction où P et (non) P coexiste symétriquement.
Le Valium pris entre la mer et le mer  commençait alors son travail d'apaisement et c'est non sans peine que je me rejoignais quelque part entre le sommeil et le réel.

samedi 10 décembre 2011

Les chimères
















Photographie : Nives Widauer, Moonnightatsea, 2009

vendredi 9 décembre 2011

Le lion deviendra homme

























Oeuvre :  Zivana Gojanovic, White Wire, sans date. 





Selon  l’Évangile de Thomas, dans la Logion numéro 7, on peut lire :
« Jésus a dit : « Heureux le lion que l’homme mangera, et le lion deviendra homme ; et maudit est l’homme que le lion mangera, et le lion deviendra homme. »
Le lion comme symbole du démiurge ou des passions, j'imaginais alors l'impossibilité gnostique, d'une totale absorption de l'élément spirituel par l'élément matériel et passionnel.
L'impossibilité était donc à la fois structurelle et ontologique et le cercle de sa représentation même se refermait sur lui même, régressif à l'infini.


jeudi 8 décembre 2011

                                         
Photographie : Michael Zimmerer

mercredi 7 décembre 2011

Egrégore solitaire

























Peinture : Catérina Annovaz, Horizon Lunaire

mardi 6 décembre 2011



















Oeuvre (Monotype) :  : Kevin Fletcher. The Incessant Ramblings of Urban Progress, 2009.

lundi 5 décembre 2011

En dessous

























Œuvre : Barbara Mason, Inception, 2004

dimanche 4 décembre 2011

Peinture : A.R. Penck, La mort du temps, 1996

samedi 3 décembre 2011

























Œuvre : Lubos Plny, Rabbies, 2006

vendredi 2 décembre 2011

Neige pluie soleil

Œuvre : Miguel Hernandez, Personnage et Antilope, 1951

jeudi 1 décembre 2011
























Œuvre : Donald Fels, Skydriving, 2008

mercredi 30 novembre 2011

Le Sabbal

























Œuvre : Bruno Bernier, L'homme-foule, 2010




" Souffrir de la réalité signifie être soi-même une réalité manquée"
Nietzsche

mardi 29 novembre 2011

Tétractys


























Œuvre : Marcel Berlanger, Serenoa/Orange, 2003




"Que pourrais-je aujourd’hui regretter ? Ce n’est pas un moindre sort que d’être appelé à explorer les extrêmes, surtout si l’on doit y trouver le désert"

Raymond Abellio, Ma dernière mémoire, 1971


Pendant que j'abandonnais les lys sur des nénuphars violets, j'avalais des Grenades marécageuses et d'immenses flambeaux de miel.

J'acceptais mes fardeaux aussi certainement que mon propre abandon et fuyais malgré tout le tabernacle du plein vide.
Hiram, restait dans un silence dense et mon vide était aussi spatial que néantisé.

J'absorbais la mort par petits bouts d'Alprazolam en vieux clopes, le regard porté sur les intervalles.

lundi 28 novembre 2011
























Œuvre : Magali Herrera, Sans Titre, 1980

dimanche 27 novembre 2011
























Œuvre : Muriel Haddad, 1983

samedi 26 novembre 2011

Blanc matin


























Oeuvre : Carl Fredik Hill, 1902



C'était de ces jours blancs où tout me paraissait si lointain, si vain. J'errais en moi d'ignorances en dé-générations et à mon incroyance à moi même se mouvait un réel sans substance aussi brisé qu’irréel.
En dehors de moi, la vie grouillait comme un milliard de vers aux couleurs froides d'un hiver prochain et tel un ecclésiastique du vide je tripatouillais tant bien que mal une existence toute entière voilée au réel.

Mes innombrables tropismes, tous voués à une entropie fondamentale s'échouaient les uns après les autres sur les bords d'un gouffre au goût vinaigre.
J'avais vu à l'instant, des immortels balayer les feuilles mortes, le regard fatigué et une vague eschatologie auto-centrée m'envahissait aussi surement que l'existence avançait.

J'ouvrais alors un obscur texte de Krasznahorkai et j'y lisais :

"Tout était là – bien qu’il n’y eût plus de comptable pour dresser l’inventaire de ses éléments – mais le royaume originel et réellement non reproductible avait disparu à jamais, il avait été broyé par la force infinie d’un chaos qui recelait les cristaux de l’ordre, brisé par la circulation irréductible et indifférente qui gouvernait l’univers."

László Krasznahorkai, La mélancolie de la résistance

vendredi 25 novembre 2011












Photographie : Aaron Hobson, 2007Lien

jeudi 24 novembre 2011

Système du sens

























Photographie : Maxfield Parrish, The Great Southwest, 1902




" Nous appelons dialectique le mouvement rationnel supérieur, à la faveur duquel ces termes en apparence séparés passent les uns dans les autres, spontanément, en vertu même de ce qu'ils sont, l'hypothèse de leur séparation se trouvant ainsi éliminée "
G.W.F. Hegel, Logique

mercredi 23 novembre 2011

Logos vomitif



















Peinture : Abdul Shokoor Khesrawi, Sans Titre




J'étais l'ilote d'une haeccéité fondamentale et j'errais entre des testaments de morts et des montages vitalistes très kabbalistiques.
Inerte à moi même et comme en prise avec une réaction nucléaire, j'assistais, impuissant à des inondations d'hapax (s) inféconds.
Enseveli Semper & Ubique, je me réduisais à un double analogon profondément hétéromorphe.
De mes perceptions j'en cuisinais d'innombrables aperceptions comme autant d'Unus Mundus, multipliant mon weltanschauung
heuristique , symétriquement unique et solitaire .
J'entrais et venais dans mes propres annales comme un gnostique noyauté par Dieu.

mardi 22 novembre 2011

La réserve





















Œuvre : Bernard Réquichot, Sans Titre, 1955





Sous l'oraison d'un flux solaire,
Soutenir
Un céleste noir lumineux
Comme d'une doublure féerique
D'une fiction liquide

Dans les gueules
De la chevelure du temps
Les lieux noirs d'un folklore englouti
Fiction d'une eau noire
Sacrifice des emblèmes d'un Éden

Avoir en soi,
La lunaire survivance de l'Hadès primitif

Tel un Ulysse sur son mat
Je transgresserais
Dans une ascension penchée
Les vertiges de la condition terrestre.

sans titre, 1955

lundi 21 novembre 2011
















Photographie : Hamish Fulton

dimanche 20 novembre 2011



















Œuvre : Nick Agid

samedi 19 novembre 2011


















Oeuvre : Sabine Aell, FreedomWalkers, 2010

vendredi 18 novembre 2011

Peur & Effondrement
























Oeuvre : Jessalyn Aaland, Fleeting Interests, 2009



C'était l'heure de l'eau noire, quelque part entre la mer et les Cathares, une femme et la mort.
De son souvenir, dans les traces haineuses du temps, la chevelure rouge d'un être éteint, la superficialité d'une vie passée, entre le mouvement libre d'un cheval rétif et des gitans marins.
Entre Pastis dense et taureau de carton.
J'allais devoir affronter les démons mortifères aussi surement que la nuit tomberait un jour pour toujours
et il fallait continuer à faire semblant.
J'ouvrais alors un vieux livre situé entre les deux cotés du vertige. psychiatrie

"Nous sommes condamnés, sans doute, à côtoyer éternellement le bord de l’éternité, sans jamais faire notre plongeon définitif dans le gouffre " schizophrénie

Edgar Allan Poe, in Histoires extraordinaires, 1856

jeudi 17 novembre 2011

Connaissance par le bas
























Peinture : Jean-Michel Alberola, Derrière Suzanne,1983





" Vous qu’une même flamme enveloppe et dévore,
Si je vous ai servis quand je vivais encore,
Et fait sur vos tombeaux quelques myrtes fleurir,

Alors que j’écrivis mon immortel ouvrage,
Arrêtez ! qu’un de vous dise sur quel rivage
Artisan de sa perte, il est allé mourir !»

Puis voici que sa crête en tous sens se promène,
S’élevant, s’abaissant comme une langue humaine
Et profère ces mots exhalés sourdement :

"Loin des bords appelés Gaëte par Énée
Lorsque je pris la fuite après plus d’une année
Et rompis de Circé le filet enchanteur;

Ni le doux souvenir d’un fils, ni mon vieux père,
Ni l’amour qu’attendait l’épouse toujours chère,
Qui seul de Pénélope aurait fait le bonheur;

Rien ne put vaincre en moi cette ardeur sans seconde,
Qui me brûlait de voir et d’étudier le monde
Et l’homme et ses vertus et sa perversité.

Et sur la haute mer tout seul je me hasarde
Avec un seul navire et cette faible garde
Qui partagea mon sort et ne m’a point quitté.

(…)

Malgré tous les périls et les destins contraires
Nous touchons l’Occident, m’écriai-je, ô mes frères !
Pour un reste de vie éphémère, incertain,

Quand vos yeux pour toujours vont se fermer peut-être,
Ne vous ravissez pas ce bonheur de connaître
Par delà le soleil un monde inhabité !

[…]

Et, la poupe tournée au levant, nous voguâmes,
Effleurant l’onde à peine et volant sur nos rames,
Poussant vers l’Occident notre voile au hasard.

Déjà, de l’autre pôle où s’égarent nos voiles
La nuit a déployé sur son front les étoiles;
Le nôtre à l’horizon déjà fuit et décroît.

Cinq fois mourait, cinq fois s’allumait dans la brune
Cette pâle clarté qui tombe de la lune,
Depuis que nous étions entrés dans le détroit,

Lorsque nous apparut, à travers la distance
Une montagne obscure encore, mais immense;
Jamais je n’avais vu mont si grand ni si beau.

Mais notre courte joie en des larmes se change:
Soudain du Nouveau-Monde un tourbillon étrange
S’élève et vient au flanc frapper notre vaisseau,

Trois fois le fait tourner en amoncelant l’onde,
Puis soulève la poupe, et la mer profonde
Fait descendre la proue au gré d’un bras jaloux,

Jusqu’à ce que la mer se referme sur nous"

Dante, Divine Comédie, l'Enfer XXVI

mercredi 16 novembre 2011

Effet Nocebo
























Œuvre : Ambrus Imre, Sans titre, 1936




Depuis longtemps sans équerre ni compas, je rendais le rond à toutes les formes, tout en sachant qu'un obscur principe d'équité demandait symétriquement l'inverse.
J'arrivais avec mal mais, avec la conscience douloureuse d'une dissymétrie fondamentale, à croire dans un état statique même si fragile.
Au cœur même d'une puissante dualité mon esprit actif se suspendait à une passivité métastasée.
Quand j'entendais les foudres de Thôr, je me fertilisais au spéculatif d'une force obscurément divine et de la main droite j'absorbais mon mercure devenu blanc - lumière.
J'attendais, alors, un apaisement exotérique qui souvent prenait le corps d'un emblème psychotropique rose pâle.
Assurément, l'intime dans lequel j'évoluais était la Ténèbre et mon espace, la Nuit.

Dans le coin supérieur gauche, je validais le tout avec une subjectivité massive en invoquant un Barnum devenu démiurge.

mardi 15 novembre 2011

Dissolution 2528























Peinture : Franz Ackerman, , Mental Map Evasion IV, 1996




Les gouffres s'éparpillaient
D'épaisseurs mondes en détours d'océans

Dans les bouches épaisses du jour,
J'aspirais par les yeux des bulles poisons psychiatrie

De ciels troubles en jours denses
J'entendais de violentes voix sylvestres schizophrénie
- la folie n'est pas réversible

Les jours pluies cessaient
A peu près aussi vite que le jour meurt

Sous l'ombre abyssale d'un possible destin
Je me cachais alors,
Dans les plis d'une perpétuelle fuite à moi même.

lundi 14 novembre 2011

















Œuvre : François le Goff, 1916

dimanche 13 novembre 2011






















O

Oeuvre : Patricia Abramovich, green 2010