mercredi 16 novembre 2011

Effet Nocebo
























Œuvre : Ambrus Imre, Sans titre, 1936




Depuis longtemps sans équerre ni compas, je rendais le rond à toutes les formes, tout en sachant qu'un obscur principe d'équité demandait symétriquement l'inverse.
J'arrivais avec mal mais, avec la conscience douloureuse d'une dissymétrie fondamentale, à croire dans un état statique même si fragile.
Au cœur même d'une puissante dualité mon esprit actif se suspendait à une passivité métastasée.
Quand j'entendais les foudres de Thôr, je me fertilisais au spéculatif d'une force obscurément divine et de la main droite j'absorbais mon mercure devenu blanc - lumière.
J'attendais, alors, un apaisement exotérique qui souvent prenait le corps d'un emblème psychotropique rose pâle.
Assurément, l'intime dans lequel j'évoluais était la Ténèbre et mon espace, la Nuit.

Dans le coin supérieur gauche, je validais le tout avec une subjectivité massive en invoquant un Barnum devenu démiurge.