
Peinture : André Masson, Constellation érotique, 1961
Comme à la croisée du désir
je traversais des jardins sans murs
et marchait dans des ruisseaux chantant
j'étreignais sans affection l'obscur parcours de mes ténèbres
et au creux d'une vigoureuse célébration interne
je m'abandonnais dans le vent de somptueux houppiers.
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