mardi 15 décembre 2009

Noeuds de réels











Peinture : Raphaël, L'Ecole d'Athènes, 1509-1510




Tiraillé entre un futur pragmatisme nécessaire et une mystique spiritualisante négativante, je fermais les yeux aux jours, j'embrassais le soleil à l'envers et m'écrasait sur la nuit.
J'alternais le vertige de la fin avec mes délires d'espérances et me retenais à ce qui semblait me fuir. J'entendais l'aube s'éveiller comme un oiseau bat des ailes et me couchais comme se couche un chien sourd au lointain.
J'avais la gorge pleine de sombres liturgies et sous le dôme de mon âme écorchée, je rêvais au doux enclos d'un autre réel apaisé.