lundi 26 juillet 2010

Rival du Moi
















Lithographie : Christophe Hohler, 2001




Comme une préface à une ultime appréhension, des traces de vie s'effaçaient en moi et je partais alors aux alentours brumeux de mon auto-affabulation dans de basiques et fumeuses abstractions où ma mystique se travestissait aux railleries d'une existence baroque.
J'alternais alors entre la fabrique de clichés vitalistes et une dialectique négative dépressive.
En pleine expansion, j'échappais à l'examen sans fin de l'exégèse de l'exégèse comme d'une régression à l'infini.
Le soleil invariablement brûlait et effaçait l'effacement même.
J'incarnais, alors et à la fois la permanence et la dissolution.