vendredi 26 août 2011

Lettre à l'imaginaire

























Toile : Rembrandt, Le Boeuf écorché, 1655






C'est le calme de la nuit à venir, elle est là, entre silence et nous.

Parce que j'imaginais toi, je voyais l'eau glissant sur tes cheveux...Avant de venir, te repenser encore et encore...
Ton regard comme répandu en moi...prendre ta main et la serrer fort...

Puissance du flot qui nous entraîne dans son sens, soyons téméraire et je serais là...près de toi confiant et peut être aimant.
Viens contre moi, écoutes mon cœur te parler.
Nos bouches en promesse, ta peau comme irradiante...sans cesse à mes cotés, viens...
Tu ne seras plus jamais seule, nous nous griserons de nous, je serais en toi comme tu seras en moi.
Pesons sur nos âmes avec la grâce de nos âmes aimantes...
Derrière mes paupières mi closes, l'élancé de tes cuisses, tendues...comme une dérobée entaché d'éternité...

Pesons nous, estimons nous, aimons nous...bien avant qu'il ne soit trop tard...

Toi, toi, toi, sans rien dire.