jeudi 1 mai 2008

Déploiement

J'arrivais assez rapidement et parfois dans des temps records à me lasser d'elle et quelque fois encore plus vite que de son cul. Je me prenais alors à la limer par derrière machinalement en pensant à rien d'autre que le ridicule de cette situation . Pendant qu'elle soupirait quelque part sous moi, je regardais à la dérobé la télé allumée en espérant vaguement et alternativement à ne pas débander et ne pas spermer trop rapidement. Lorsque délivrée d'elle même, une cinquantaine d'aller-retour plus tard elle me lâchait un rapide et avide : "viens", j'entendais mon ventre claquer contre ses fesses et m'abandonnais alors avec 3 secondes d'oubli total à son humidité toute offerte. C'était la fin et j'allais devoir affronter son regard si particulier de l'après sexe où se mélangeait dans le désordre, honte, satisfaction et fausse pudeur... Elle tirait alors les draps alors sur elle et me demandait d'éteindre la lumière et la télé, la vraie solitude commençait alors, dense et totale.
Sans aucune exception, quelques minutes plus tard, elle allait prendre une douche ou s'essuyer ou les deux et j'entendais alors invariablement l'eau couler et à cet instant précis elle devait me dire que la vie c'était du néant et n'en faisait malheureusement rien. Ramassé sous moi et la queue molle, je me serrais alors contre son dos, mes mains sur ses cuisses en attendant le sommeil...C'était ça et seulement ça, c'était ça et tout ça et rien d'autre. En fermant les yeux,
l'initiatique roman de Pierre Boulle : La planète des singes, lu près de 30 ans plus tôt me revenait alors méchamment en mémoire
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