mardi 29 avril 2008

Mauvais bord 1.1


Le moindre contact me blessait, l'indifférence générale me heurtait et pendant ce temps mes courriers restaient silencieux, mon téléphone décroché .Les gens étaient dans la plus profonde pauvreté émotive et ça m'emmerdait gravement. Je devais bien confirmer que l'enfer ça devait être bien ces autres là, tous ces tyrans de la relation. Croisement interne entre la strychnine de Jean Paul et le Ferguson d'un Berreta policier, je caressais douloureusement la détente du fusil de chasse familial. Dehors le soleil était rentré vers d'autres cieux et j'agonisais, un presque sourire en coin.
Photo : Boogie