lundi 6 juillet 2009

Sans bande-son


Cancérisé par le vide, je me refusais à prendre cette douce chienne au regard tendre qui pourtant me regardait apaisée. J'avais dans mes bras, cette autre vie chaude au mufle humide et j'en venais aux larmes , de celles qui soufflent en dedans.
Je me retrouvais inerte à moi même dans la plus grande stupeur interne je touchais du doigt la douleur.
Torturé par ces moments, je me revoyais hurler longtemps de tristesse en pensant à Youk agonisant.
Desséché par la mélancolie, je vouais au renoncement un culte aussi absurde qu'inévitable.