samedi 4 juillet 2009

Contrôle du sombre


Sous un soleil plombant, je sombrais presque dans une forêt moyen-âgeuse où dans le désordre le plus totalisant, l'inconscient demeurerait à jamais inconnu, l'eau se colorait de noyades, les cigales hurlaient dans l'herbe et ma déconstruction mentale se poursuivait.
J'émergeais de toute ma structuration mystificatrice un réel rapport d'étrangeté où en particulier, l'être sexué XX m'apparaissait être le summum du désir faux semblant.
Convoqué par une presque haine et un désir morbide de possession physique, j'essayais de rompre mon propre fil d'ariane en me laissant aller dans la plus profonde déréalisation. J'entrais inconscient dans le moule du fantasme où je ne voyais plus de l'autre que des lèvres, des cheveux, une peau, une nuque, un regard, des mots, un cul.