mardi 25 août 2009














Aux bords d'un été excessif et sans noces
D'ennuis fermés en cirques sahariens
Trébuchant sur les féroces chants du déclin
L'oeil au front d'une senteur de fracas
Je plaçais mon écho dans le chant de lointaines eaux

Assujetti aux cris d'un doute mauvais
Les tumultes comme de savoureux baisers
J'allais soulever les louanges du cortège final

Aux pièges de rayonnements vains
J'adoptais l'ombre flammée de la damnation

Sous les ébats de mes noires armures
M'enlever, enfin
Définitivement soluble aux sanglots du silence.


Peinture : Alfred Sisley, le héron aux ailes déployées