
Peinture : Wols, Sans titre, 1945
- Sous Zyprexa -
J'étais l'ambassade du vide
Le prince d'un orage cri du ciel
Mes yeux,
Comme de noirs brasiers
J'enfilais le temps
en empalant mes tourments comme autant d'auto-étranglements
Je vivais l'absurde comme avec une amoureuse fidèle et toujours si présente,
à l'affût de mon moi, les branches d'un arbre sans fruits
J'enfilais le masque menteur des apparences tranquilles,
alors que je vivais un auto-effondrement.