mardi 3 août 2010

L'évangile selon l'été





















Peinture : Lucien Freud, Portrait of Rosa, 1978




Sous une chaleur dénouée,
j'imaginais des milliers de voyages d'eau
Et toi eau pure en ombre légère,
comme un chant qui naît,
tu baptisais nos nuits,
d'innombrables lumières d'amour
De cette vague, lointaine en nous,
espérer trouver le chemin qui mène,
à nos intimes délices
Puis, quand, en moi tu enlevais la terre du ciel,
je me nouais à tes boucles,
pour ne rien oublier de tes reins ni de tes mains
Du chemin que nous tracions,
Je conjuguais ton corps au mien
Et de nos beaux instants incendiés,
Je rêvais alors, d'un soleil
Qui ne se lèverait que pour nous
Comme le mariage de la vie et du temps.