jeudi 6 août 2009

Chambre B 122
















De cette nuit qui ne reviendra plus
naissait de palpitants déploiements où
s'éparpillait d'absurdes sillages.

Secouant une dernière fois mes épaules
Apprendre à reconnaître les plissements dans mes conquêtes et
A la verticale d'un étranglement d'instants
me traîner aux somptueux vertiges
d'un noir cosmique.

D'une ultime veille, entendre
encore bourdonner mon souffle.

Sous d'aveugles veines de pierre
avoir soif de fins.

Suprême multitude des vertiges.

Baver à la vie
l'épouvante de ma désespérance



Peinture : Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse,