lundi 7 décembre 2009

Fécondité & désordre













Tableau : Umberto Boccioni, Etats d'âme : les adieux, 1911




J'essayais difficilement de me dégager de mes trop nombreux niveaux de réalités en tentant de fuir dans une abstraction rassurante. Je'minstallais dans cette abstraction que je confondais alors avec un certain réel. Le réel n'était t'il pas uniquement un jeux de forces entre elles, des tourbillons enchevêtrés entre eux, des énergies en action et parfois des réactions ? je n'arrivais pas à chosifier mon réel pour qu'il m'apparaisse acceptable et je me cachais dans ce terme comme une quête sans fin. La complexification de mon réel ne m'aidait pas à en faire un processus dynamique mais bien plutôt une statique exclusion à lui.
Je n'arrivais pas non plus à éclore de mon esprit et dans cette incapacité même, je tombais sur des trajectoires mécaniquement répétées.
Cette journée était déjà une ombre quand je tentais de me dégager d'une contemplation inerte.