mardi 8 décembre 2009

Effondrement interne













Toile : Carlo Carrà, Quitter le théatre, 1910




Mauvais moments vers 17 heures, j'ai eu l'impression que mon suicide devenait très nécessaire et qu'il fallait, à la mode stoicïenne quitter la pièce quand elle était trop enfumée et la mienne l'était absolument. Je ne savais pas trop comment m'en sortir, pensant aux 60 mg de Fluoxétine que j'ingurgitais chaque jour et qui je l'avais lu dans la notice semblait augmenter la pulsion suicidaire. Bien sur, mon piteux état n'était pas conditionné à la seule Fluoxétine mais bien d'avantage à de fulgurantes explosions internes où rien ne semble plus exister que la mort à me donner.
Ce sentiment de nécessité interne était fulgurant et foudroyant, d'une violence rare.
Je ne savais rien de mes jours qui allaient suivre, avec Mie à Nîmes ou Chez David sans Michelle. Tout me fatiguait profondément et j'aspirais à dormir d'un sommeil lourd, là tout de suite maintenant.